Plus nombreux mais plus invisibles
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Malgré son statut de troisième ville européenne la plus riche, Bruxelles connait paradoxalement un niveau élevé de pauvreté. La journée d’étude organisée par Le Forum le 16 octobre 2015 a largement exploré ce phénomène, en mettant plus particulièrement l’accent sur l’émergence de nouvelles formes de vulnérabilités, conséquences des vagues successives de crises économiques et sociales. Les personnes vulnérables présentent des profils variés et constituent une part nonnégligeable de la population. Qui sont ces personnes vulnérables ? Comment les identifier ? Quelles particularités les distinguent-elles des autres groupes ? Telles sont les questions que nous aborderons dans ce nouveau numéro de PAUVéRITé.
Sur la base du seuil de pauvreté européen, 15,5% de la population belge courait un risque de pauvreté en fonction des revenus en 2014. C’est le double en Région de Bruxelles-Capitale. Ces chiffres peuvent varier relativement fort en fonction des indicateurs ou des groupes cibles considérés. Si l’on ajoute à l’indice de revenu la déprivation matérielle et la faible intensité de travail, ce sont plus de 21% de la population belge qui courent le risque de vivre dans la pauvreté.
De manière récurrente et souvent médiatique, on évoque la multiplicité et l’élargissement du phénomène de la pauvreté. On pourrait penser que le spot serait orienté sur les groupes-cibles afin d’enrayer efficacement le problème mais on constate, au contraire, que les individus les plus vulnérables sont bien souvent les plus invisibles. Comme si la diversification des genres ou des formes de pauvreté s’accompagnait d’une dilution dans le paysage des problèmes sociaux.
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