Le 6 octobre 2016, Le Forum a réuni quelques 400 travailleurs sociaux, parlementaires, chercheurs représentants de cabinets ministériels et d’administrations, pour réfléchir ensemble à la question de la précarité que subit notre jeunesse bruxelloise. Une journée qui, grâce à la méthode participative du forum ouvert, a mis tout un chacun en mouvement, à partir de sa spécificité sectorielle (action sociale, aide à la jeunesse, jeunesse, insertion socioprofessionnelle, santé mentale) pour répondre à cette question : A Bruxelles, un jeune sur trois subit la pauvreté. Face à cette jeunesse sacrifiée, comment le travail social peut-il se montrer inventif ?

Il y eut un véritable élan de la part des participants à initier des groupes de discussion. Mais surtout, nous avons constaté en direct l’implication de tous et le sérieux avec lequel les secrétaires se sont astreints à rendre compte de la richesse des différents débats pour produire quasi cent pages d’idées, d’opinions, de critiques et de propositions. Nous vous invitons vivement à les découvrir ici.

Qu’allons-nous faire de tous ces comptes-rendus ? A l’instar d’un baromètre, ils vont nous permettre d’entrevoir les premières lignes d’horizon de notre future recherche-action. Durant les deux prochaines années, Le Forum va se pencher sur la manière avec laquelle les services sociaux font face à cette précarité bruxelloise qui touche nos jeunes et leurs familles.

La question de départ n’est pas encore posée. Nous disposons d’une page blanche, ce qui nous laisse la liberté de nous inspirer de ce que les secteurs nous transmettront comme enjeu prioritaire à déchiffrer. Vous l’aurez compris, nous souhaitons continuer cette dynamique participative en suivant une méthode qui permette de faire la jonction entre la parole des jeunes, celle de leurs familles et celle des travailleurs de terrain.