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Ce numéro de Pauvérité propose une lecture des défis et enjeux des écoles sociales aujourd’hui. Il est essentiel de cerner la place et les postures qu’elles prennent, ou ne prennent pas. En effet, en leur sein sont formés les professionnels du travail social de demain.

Sébastien Gratoir forme des futurs assistants sociaux à l’IESSID (institut social de la Haute École HE2B). Il a rédigé cette contribution au départ de rencontres avec des enseignants de trois Hautes Ecoles sociales de la Région bruxelloise. Il y met en lumière l’évolution du rôle et des attentes vis-à-vis des assistants sociaux dans les contextes sociopolitiques d’hier et d’aujourd’hui. Nous découvrirons alors les impacts de la transformation d’« instituts », au caractère plus militant, en Hautes Écoles que nous connaissons aujourd’hui. Malgré les difficultés les écoles continuent de s’inscrire dans différents mouvements citoyens ou politiques. Dès lors, ce texte entend répondre aux questions suivantes : les écoles sociales sont-elles par essence, militantes ? Et si oui, comment peuvent-elles le rester ?

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